La vie est simple, limpide comme une eau vive, amoureuse espiègle.
Le secret ? Chut … Pose toi, admire, participe, partage, danse, chante, exprime-toi, en un mot : Sois !
La source coule à grands flots, elle se passe des mondanités, elle EST.
Belle, pure, fougueuse, elle s’exprime sans détour, sans fausse politesse, sans faux décors et déploie toutes les notes de sa palette. Devant sa prestance, l’âme se réjouit de ce spectacle et s’en nourrit.
Chaude, froide ou les deux à la fois, elle propose juste ce qu’elle est, dans l’instant présent… Rien d’autre. Elle court, coule, distille ses humeurs ; elle est calme, tumultueuse, sympathique ou terrible.
Elle est les quatre-saisons invariablement. Ne cherchons pas à la dompter, car elle retourne toujours à sa vraie nature.
Notre corps, notre esprit, notre âme coulent comme la source. Observons en silence la nature qui nous instruit dans l’amour et la vérité en nous offrant les clefs de la plus belle version originelle de nous-mêmes. Soyons la vérité de qui nous sommes, sans chercher à plaire ou déplaire, et la source continuera sa danse en nous au fil de l’âge. Rien n’est une offense, tant que la loi de l’amour perdure en nous.
Grâce de la terre mère qui nous délivre ses secrets de sagesse à travers ses offrandes !
Respectons-la, aimons-la, car elle nous donne sans compter depuis des milliards d’années ses fruits, sa terre, son oxygène, notre corps et tous les organismes vivants. Ouvrons notre cœur à la vie et la vie nous ouvrira les portes de la connaissance, de la santé, de l’équilibre. Pas à pas elle nous conduira à la meilleure version de nous-mêmes.
Vivifiante comme une eau vive, la source se fraie un passage entre les obstacles qui se trouvent sur son parcours. Elle est puissante mais tolérante, patiente et accueillante. Le temps qui passe lui offre une beauté encore plus rayonnante, car elle exprime le sacré.
Le sacré de la liberté, le sacré de sa lumière qui se suffit à elle-même.
Notre corps est un temple sacré offert par la terre mère qui offre ainsi l’hospitalité à notre âme, notre être spirituel, le temps de notre expérience terrestre.
Je t’aime, je t’aime pour tout ce que tu donnes sans compter, pour tous les enseignements que tu délivres à tes enfants d’adoption, comme un livre ouvert pour tous sans distinction sur la terre.
Mon Dieu, merci, j’ouvre mes yeux endormis…. Et je comprends alors mes expériences erronées envers mes sœurs et frères.
Alors dans cet instant JE Suis. Je te vois Toi, le minéral, le végétal, l’animal, l’humain…
L’éden m’apparaît plus vrai que nature, comme un mirage qui sort de sa cachette, ou plutôt comme le secret de l’alchimiste inné que nous sommes, découvrant la vérité dans sa simplicité.
Pardon, je ne t’ai pas regardé avec les yeux de l’amour et voilà que j’ai perdu l’abondance, la quiétude, le sacré, j’ai perdu le jardin d’éden ! Mais dans ton extrême bonté, tu as été patiente, tu attends mon éveil comme une mère attend patiemment que son fils ou sa fille la regarde avec les yeux du cœur, sans jugement dans l’instant présent.
Cycle, cyclique, je t’accepte comme tu es, car je t’aime inconditionnellement comme la terre nous l’enseigne. Autonome, émanant un amour inconditionnel et une générosité exceptionnelle elle donne, elle sait aimer et souffrir en silence, le temps que ses enfants apprennent lentement à ouvrir leurs yeux grâce aux enseignements des différents règnes.
Mangeons, pour vivifier nos organes, prions pour vivifier notre esprit, médite pour nourrir notre âme de la beauté originelle.
La connaissance est offerte au plus simple d’entre nous, car elle est inscrite dans nos cellules depuis que le monde est monde…